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Toussaint Baubet est né en 1799 à Marseille et est imprésario. En 1841,Toussaint Baubet, organisateur de fêtes populaires à Rouen, décide d’importer le concept du Tivoli parisien ouvert au XVII e siècle et premier parc d'attractions à voir le jour en France, dans la capitale normande. Le Tivoli rouennais vient s’installer à Petit-Quevilly dans une propriété située à l’entrée de l’avenue de Caen côté Rouen. L’établissement qui prend place dans un grand parc arboré aménagé en promenades se compose de Montagnes russes d’une longueur de 170 m, d’une grande salle de bal bordée de salons décorés dans le style de ceux de l’opéra italien, d’un restaurant et d’un café. Le Tivoli est ouvert au public sept jours sur sept . Lors de l’organisation de fêtes à thème comme les fêtes vénitiennes, d’été ou provençales. L’établissement de loisirs où la fête demeure le maitre mot est inauguré le 23 juin 1842 et connait aussitôt un grand succès. Celui-ci est particulièrement fréquenté pour sa salle de danse avec grand orchestre ou l’on peut pratiquer la contredanse, la polka, la mazurka, la valse, le galop sur des airs des compositeurs Philippe Musard ou Johann Strauss… Régulièrement, des bals masqués, travestis et parés y sont proposés. Des bals champêtres sont également organisés dans le parc. Afin de maintenir l’intérêt du public pour son établissement, devenu le Tivoli normand, Toussaint Baubet doit en permanence proposer de nouvelles activités tels que des tombolas, le jeu du coq, le tir à l’oiseau, l’oiseau égyptien, des feux d’artifices, des spectacles de marionnettes, des concerts en plein air, des ascensions de ballons avec passagers, des distributions de châtaignes récoltées dans le parc. Des prestations d’artistes connus sont également programmées comme celles du chien savant Munito en juin 1847, ou celles, en janvier 1848, des danseuses, les deux Abdelkadériennes, qui rivalisent en beauté grâce et légèreté. La période troublée qui accompagne la révolution de 1848 n’est sans doute pas favorable aux affaires de Baubet qui doit fermer le Tivoli normand après y avoir organisé le dernier bal le 2 avril 1848. Mais l’homme n’est pas se laisser abattre et fera renaitre son établissement quelques semaines plus tard à Rouen sur l’île Lacroix avec le nom de Château Baubet. |
