| Fiche ouvrage | ||||||
| Code : | 23009 | |||||
| Titre : | Les oeuvres. Les oeuvres posthumes. | |||||
| Auteur : | MOLIERE (Jean-Baptiste Poquelin dit). | |||||
| Edition : | Amsterdam, Jaques (sic) Le Jeune [pseudonyme de Daniel Elzevier] , 1675. Amsterdam, Guillaume Le Jeune, 1689. | |||||
| Année : | ||||||
| Format : | Six volumes petit in-12. Ex-libris Joël Dupont (Conservateur du Musée Barbey d'Aurevilly). | |||||
| Reliure : | Maroquin rouge, triple filet doré, dos orné, dentelle intérieure, tranches dorées, étui bordé (F. Bedford). | |||||
| Prix : | 3200 €uros | |||||
| Observations : | Édition collective elzévirienne, très recherchée, formée de la réunion des 27 pièces imprimées séparément par Daniel Elzevier, enrichie du volume des Oeuvres posthumes. Elle est ornée d'un frontispice gravé sur cuivre, non signé, en tête du tome I. Les Fourberies de Scapin, Psiché et le Malade imaginaire (prologue et intermède) sont aux bonnes dates, du tirage A (1671 pour les deux premières pièces, 1673 pour la dernière). Les autres pièces sont datées 1674 ou 1675, à l'exception de Tartuffe qui est à la date de 1669 qui comporte 6 ff. dont le titre et la préface et 84 pages (cf. Willems, n°1418; second tirage de la première édition elzévirienne selon Guibert I, p.270). Guibert précise que l'absence de « la Cocuë imaginaire » ne nuit d'ailleurs en rien à la qualité de l'édition (cette pièce n'est pas de Molière mais de Donneau de Visé). Tous les exemplaires n'en sont pas pourvus et D. Elzevier ne réimprima pas cette pièce à la date de 1675 comme il le fit pour les autres. Il ajoute que cette édition n'en demeure pas moins précieuse, à condition que les années d'édition ne soient pas postérieures à 1675, ce qui est le cas de notre exemplaire (Guibert II, p.698). Le volume des oeuvres posthumes contient les Amants magnifiques, la Comtesse d'Escarbagnas, l'Impromptu de Versailles, Dom Garcie de Navarre et Melicerte; y ont été ajoutés Le Festin de Pierre (qui est de Dorimond) dans l'édition d'Amsterdam de 1683, qui donne le texte intégral, et une édition de 1690 du Malade imaginaire. Chacune des 7 pièces citées ci-avant est ornée d'une figure gravée en taille-douce. Infime perforation supprimant les numéros de pages à un feuillet (tomes II page 57), petite mouillure sur la tranche latérale au tome III avec légère auréole dans la marge des cahiers touchés. Très bel exemplaire, bien établi par Bedford. | |||||
| Sources : | Guibert, II, p. 699 et s. — Tchemerzine, IV, p. 825. — Willems, n°1511. | |||||
| Catégories : | LITTERATURE ANCIENNE; | |||||
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