Observations : |
Les Poésies de Pierre Louÿs n'ont Jamais été recueillies de son vivant. Il n'avait lui-même publié, en 1892, à cent exemplaires, que sa plaquette d'Astarté, et depuis, quelques rares pièces de vers dans des revues. Il tenait que la plupart des grands chefs-d'œuvre poétiques sont posthumes, ce qui est vrai de Villon, de Malherbe, d'André Chénier, de l'Enéide de Virgile, des Destinées de Vigny et de la Fin de Satan de Victor Hugo. M. Yves-Gérard Le Dantec, avec un soin pieux et méticuleux, a rassemblé en deux volumes le Corpus; chef-d'œuvre de l'édition, par l'établissement du texte, la collation des variantes, l'abondance de l'inédit, la scrupuleuse exactitude de l'annotation. |